Que signifie le mot « ayurvéda » ? Traduit littéralement, « ayur » signifie la « vie » et « véda » signifie « le savoir, la science dans le sens de la connaissance ». Nous pouvons donc traduire le terme « ayurvéda » comme « la science de la vie ».
Parmi les quatre doctrines sacrées « l’atharvavéda, le rigvéda, le sâmavéda, l’ayurvéda » qui constituent les védas, l’ayurvéda est à l’heure actuelle la plus connue. Elle découle de la médecine indienne aux environs de l’ère Chrétienne et les théories sur lesquelles elle repose, remontent à la période védique, soit environ 1 500 ans avant Jésus-Christ.
À cette époque, les textes de l’ayurvéda, comme de l’atharvavéda contiennent une très riche terminologie anatomique et nosologique. Elles témoignent également, de l’existence de la : feu, terre, air, eau, éther, dont s’inspireront ensuite d’autres traditions. Hippocrate, quatre siècles avant Jésus-Christ, mais aussi son élève Platon dans son ouvrage « Timée » traite de la théorie des .
Dans la médecine traditionnelle indienne, les qualités requises pour être un bon médecin, font l’objet d’un ouvrage complet. Les critères de sélection dépendent surtout des qualités humaines plutôt que des connaissances purement abstraites et parfois arbitraires.
Dans la médecine ayurvédique, le principe n’est pas de soigner le mal, mais de trouver la cause qui peut être de 2 sortes : rationnelle ou irrationnelle.
Nous ne pouvons développer ici cette vaste tradition, mais force est de constater, que l’équilibre de l’être humain, tant physique que mental, prend naissance par l’interrelation entre la psyché et le soma et dans la théorie des Tri-dosas : vata, pitta, kapha, en rapport direct avec les cinq éléments.
Sur l’arbre de vie dont découle la médecine ayurvédique se trouve huit branches :
> La chirurgie générale : Salyã.
> L’ophtalmologie et l’oto-rhino-laryngologie : Salãkya.
> La thérapeutique générale : Kayãcikitsa.
> La médecine des possessions démoniaques : Bhutãvidya.
> L’obstétrique et la puériculture : Kaumãrabhrtya.
> La toxicologie : Agadãtantra.
> La médecine tonifiante : Rasãyana.
> La médecine des revigorants et des aphrodisiaques : Vajikarãna.
Ces grandes théories furent reprises également par une école célèbre du onzième siècle, fondée à , dont l’œuvre est sans égale encore de nos jours. En effet, les informations du monde entier concernant la médecine étaient traduites en latin sous forme d’aphorismes.
Nous retrouvons dans cette œuvre la théorie des éléments, avec la « physionomie des humeurs ».
Afin que l’être humain puisse parfaire son évolution, une multitude de voies et de moyens sont à sa disposition. L’hygiène physique et mentale est la base même de toute forme de mutation salvatrice et elle implique le respect de soi, de la nature et de l’autre.
Les ablutions, sont des outils utiles pour parvenir à un mieux être
.
Des conférences et des séminaires sont organisés sur demande.
Dans ce champ de cohérence, Alain Gibert alias Amarendra Brahmachary, vous propose des cours de yoga personnalisés et des traitements thérapeutiques ayurvédiques.
Agréé par la fondation ASCA pour les Massages Ayurvédiques et le Hatha Yoga.
Si le phlegme domine en blanc pâlit le teint ;
De sa pourpre le sang rougira le visage ;
La bile sur le corps inscrit sa jaune image,
De l’atrabile enfin la livide couleur
Revêt le corps bruni de sa triste noirceur.
Si le sang et le phlegme à l’embonpoint dispose,
L’atrabile au contraire et la bile morose
Amaigrit et dessèche un corps exténué.
Qu’elles craignent les maux d’un corps émacié ;
Que le phlegme et le sang combattent par avance
Les ennuis d’une obèse et lourde corpulence.
La théorie des 3 dosas dans le corps humain peut jouer un rôle d’opérateur dans le résultat de transformations biochimiques. Le mot « dosa » traduit littéralement, signifie défaut, vice ou erreur. Dans ce contexte, l’on peut le traduire par bonne ou mauvaise qualité et pour reprendre un terme médical ancien, nous parlerons « d’humeurs péccantes » où Vata désigne le souffle, Pitta la bile, et Kapha le flegme.
Les tri-dosas représentent les acteurs humoraux de la philosophie classique et peuvent être considérés comme la matérialité « in corpore » des 3 forces universelles définies dans le rig-veda et l’atharva-veda.
Vata englobe l’air et l’éther, Pitta est constitué d’eau et de feu et Kapha se compose d’eau et de terre.
De plus, dans le corps, Vayu est relié à l’air vital, Pitta à la bile et Kapha au mucus. Ces trois éléments sont également reliés aux « Tri-gunas » : vayu est relié à rajas, pitta à sattva, et kapha à tamas .
Nous remarquons dans ces différentes théories, qu’elles sont toutes intimement liées et interdépendantes.
Si le phlegme domine en blanc pâlit le teint ;
De sa pourpre le sang rougira le visage ;
La bile sur le corps inscrit sa jaune image,
De l’atrabile enfin la livide couleur
Revêt le corps bruni de sa triste noirceur.
Si le sang et le phlegme à l’embonpoint dispose,
L’atrabile au contraire et la bile morose
Amaigrit et dessèche un corps exténué.
Qu’elles craignent les maux d’un corps émacié ;
Que le phlegme et le sang combattent par avance
Les ennuis d’une obèse et lourde corpulence.
En effet, un grand nombre de cultures ont utilisé ces différentes « techniques » à des fins qui pouvaient diverger dans leur essence même, c’est à dire, l’état d’esprit dans lesquelles elles sont utilisées.
Néanmoins, nous ne pouvons nous permettre de faire un amalgame et juger ce que nous ne connaissons pas, pour masquer une peur intrinsèque ou bien tout simplement un manque de volonté.
Il existe donc, différentes sortes de jeûne, et nous ne pouvons les aborder ici, car c’est un domaine très vaste, qui est lié à la science du corps et de l’esprit. Un grand nombre d’exemples démontrent de manière évidente, la complexité (par manque d’expérience et de connaissances) et à la fois la simplicité que cela peut représenter quand on a expérimenté sur soi cette ouverture.
Le champ des possibilités est immense, car il respecte chaque individualité, porteuse de besoins et d’intérêts spécifiques à sa propre existence.
Le jeûne est un besoin comme un autre « respirer, se nourrir, se reposer », pour drainer, désentoxiner la pléthore de l’organisme et régénérer toutes les fonctions vitales. Par un sang plus pur, le cerveau devient plus clair et l’être recouvre force et vitalité.
Il s’intégre dans une hygiène de vie, physique, psychique, et spirituelle. Les facultés de ces trois plans nous ramènent à ce que nous sommes, et nous permettent d’évoluer par un accroissement des capacités intellectuelles. La période d’abstinences qui en résulte est un réel bienfait pour le mental et l’égo si difficile à contrôler d’ordinaire.