Le yoga :
Tiré de la racine sanskrite « yug » qui signifie « le joug » mais également « l’union » , le yoga propose par les différents aspects qui le composent, la voie de la connaissance dirigée vers un champ de conscience permettant
la réalisation de soi et du soi universel où réside « l’esprit absolu ».
Les différentes branches de l’arbre de vie que constitue la voie du « yoga » amènent l’aspirant à réaliser la continuité et l’unité fondamentale, qui sont à la base même de la création mais qui pour la multitude apparaissent bien trop souvent comme séparées et incompatibles.
Toutes les manifestations du monde physique ont une résonance dans le monde subtil et transcendant, d’où l’importance de vivre en conscience et en harmonie avec les éléments vitaux et les valeurs originelles qui nous projettent naturellement dans les potentialités préexistantes sur un plan supra humain avant de se manifester ensuite dans les créatures vivantes.
Beaucoup de lois découlent de ce monde phénoménal qui malheureusement, reste méconnu, mal interprété ou de manière plus tamasique, « inexistant ».
Dans ce monde, la tendance est de prendre ce qui nous arrange et ceci est préjudiciable par rapport à l’évolution des espèces.
Je suis convaincu, que la voie la plus complète et la plus accessible pour l’Occident est celle du « hatha yoga », encore appelée « asthanga yoga ». En effet, elle prend en compte l’être humain dans son intégralité, reliée aux trois mondes, physique, psychique et spirituel.
En pratiquant assidûment les huit étapes qui le constituent, le yogi traverse les couches successives de son être. Puis, le soi se détache du flux de la vie psychique, l’énergie mentale déterminée par la loi karmique sort de la personnalité individuelle et se réintègre dans la prakriti « la matrice primordiale » afin de libérer la matière permettant de retrouver l’unité primordiale.
Les huit étapes, appelées aussi piliers du Yoga « Astangha Yoga » sont :
> Yãma. Observances morales universelles.
> Niyãma. Discipline rigoureuse par rapport à soi-même.
> Asãnas et Kriyas. Postures et .
> Prãnãyãma. Contrôle du souffle, énergie vitale.
> Pratyãhãra. Retrait des sens, transcendance de la tentation.
> Dhãrana. Concentration.
> Dhyãna. Méditation. « identification », .
> Samâdhi. Enstase, délivrance du monde des formes, « ».
Chacune de ces huit étapes implique un développement et une étude très approfondie.
Cette voie nous amène naturellement à « l’ayur véda », qui traduit littéralement désigne la « science de la vie » à laquelle elle est très étroitement liée.
« Savoir écouter et regarder à partir du silence, tout en effaçant le tourbillon incessant du mental et de l’ego : « c’est retrouver en soi-même sa propre identité » !
Agréé par la fondation ASCA pour les Massages Ayurvédiques et le Hatha Yoga.
Le jeûne
Cette discipline, qui à l’heure actuelle suscite encore bien des controverses, remonte à des temps immémoriaux. Tout comme les purifications internes, très peu connues en Occident, ces méthodes sont souvent à tort, taxées de phénomènes sectaires.
En effet, un grand nombre de cultures ont utilisé ces différentes « techniques » à des fins qui pouvaient diverger dans leur essence même, c’est à dire, l’état d’esprit dans lesquelles elles sont utilisées.
Néanmoins, nous ne pouvons nous permettre de faire un amalgame et juger ce que nous ne connaissons pas, pour masquer une peur intrinsèque ou bien tout simplement un manque de volonté.
Il existe donc, différentes sortes de jeûne, et nous ne pouvons les aborder ici, car c’est un domaine très vaste, qui est lié à la science du corps et de l’esprit. Un grand nombre d’exemples démontrent de manière évidente, la complexité (par manque d’expérience et de connaissances) et à la fois la simplicité que cela peut représenter quand on a expérimenté sur soi cette ouverture.
Le champ des possibilités est immense, car il respecte chaque individualité, porteuse de besoins et d’intérêts spécifiques à sa propre existence.
Le jeûne est un besoin comme un autre « respirer, se nourrir, se reposer », pour drainer, désentoxiner la pléthore de l’organisme et régénérer toutes les fonctions vitales. Par un sang plus pur, le cerveau devient plus clair et l’être recouvre force et vitalité.
Il s’intégre dans une hygiène de vie, physique, psychique, et spirituelle. Les facultés de ces trois plans nous ramènent à ce que nous sommes, et nous permettent d’évoluer par un accroissement des capacités intellectuelles. La période d’abstinences qui en résulte est un réel bienfait pour le mental et l’égo si difficile à contrôler d’ordinaire.
«Dhautir-vastis-tathã netir
Naulikĩ trãtakam tathã
Kapãla-bhãtis-c-aitãni
Sat-karmãni samãcaret»
Nous traduisons ce śloka de la Gheranda-Samhita
La série des dhautir « nettoyages de l’estomac »
La série des « lavages des intestins »
La série des « nettoyages de nez et de l’arrière-gorge »
La série d’Uddĩyãna et Naulĩ
La concentration sur un point.
Un exercice respiratoire dynamique « soufflet de forge »
Ressens-toi, dans ce qu tu es vraiment au-delà de tes pensées, comme champ de conscience PURE, transpénétrante en toutes directions, loin, près, en haut, en bas, Océan de « Claire – lumière – Amour »… Il n’y aura plus de « choses » qui soient proches ou lointaines, ni hautes, ni basses. De l’anéantissement des qualités particulières (gunas) surgit la plénitude qui les englobe et les domine (Nirgan).
Les yeux fermés, explore ton être intérieur avec le regard du cœur, vois, sens, approche de ta nature véritable, efface-toi ! Ô toi qui naît et qui meurt, lâche prise et n’aie pas peur ! Laisse agir CELA qui en toi n’est pas né… Au-delà de la vie et de la mort… Amour… Joie… Récréation… État naturel. La ! tu es retourné chez « TOI » ! Tu es libre… Efficient.
Les yeux fermés, explore ton être intérieur avec le regard du cœur, vois, sens, approche de ta nature véritable, efface-toi ! Ô toi qui naît et qui meurt, lâche prise et n’aie pas peur ! Laisse agir CELA qui en toi n’est pas né… Au-delà de la vie et de la mort… Amour… Joie… Récréation… État naturel. La ! tu es retourné chez « TOI » ! Tu es libre… Efficient.
